Geoscope a été, dès 1982, le premier réseau mondial à installer des stations sismiques numériques associées à des sismomètres large-bande STRECKEISEN STS-1 à contre-réaction. Depuis 2009, de nouveaux systèmes électroniques METROZET E-300 sont installés lors des visites de maintenance des stations.
Système "Warpless Base Plate" (Holcomb & Hutt, 1992)
Depuis l'arrêt de la fabrication des STS-1, les nouvelles stations Geoscope sont installées avec des sismomètres STS-2, plus compacts et faciles à installer mais n'atteignant cependant pas les performances des STS-1.
Système "CasSis" dérivé du "Stuttgart shielding"
Le STS-2 est posé sur une dalle de granite et est protégé par une casserole posée sur un joint et serrée. Ce système permet de limiter fortement, sur la composante verticale, le bruit longue période généré par les variations de pression atmosphérique.
La dalle de granite est usinée avec des repères. Le positionnement du STS2 est donc unique sur la dalle qui est orientée au gyrocompas. On peut, en cas de défaillance, remplacer le sismomètre sans avoir à le réorienter.
Les stations Geoscope sont mises à jour avec des numériseurs Q330HR, 26 bits pour une plage d'entrée de +/- 20V.
Les données sont enregistrées localement sur un disque dur Baler et sur un mini PC équipé du logiciel Seiscomp.
En plus des capteurs sismiques, les stations Geoscope sont équipées de capteurs de pression et de température. Différents travaux ont montré que les signaux sismiques pouvaient être corrigés des effets dus aux variations de la pression atmosphérique et de la température.